Rézo
Un contact sur facebook -le réseau social, vous savez ? – et la rédactrice en chef de Rézo m’incruste dans l’équipe de journalistes français et espagnols basés à Barcelone. Rézo, c’est un projet naissant, ses espoirs, ses galères, ses journalistes qui ne se paient pas mais croient en ce qu’ils font et espèrent qu’un jour… Un jour, c’est quand ? Peu importe, améliorer un magazine qui sort tous les deux mois, affiner la ligne éditoriale et recruter de nouvelles plumes.
Je vous ai parlé de la ligne éditoriale ? Je vous ai parlé de la rédactrice en chef ? Disons que la ligne éditoriale découle de ses réflexions, souvent traduites en citations de philosophes : « Parler gravement des choses légères et légèrement des choses graves. » Il a dit ça Montesquieu ? Rézo veut insuffler une French touch dans le paysage médiatique, mais il n’y a que depuis l’étranger qu’on réalise vraiment ce qu’est la singularité française, non ? « Vous êtes arrogants ! » – « Vous et votre fromage… » – « Vous êtes toujours pressés, machos (merci DSK), féministes, addictes au travail », etcetera. Rajoutez que certains d’entre-nous essaient de porter avec eux l’héritage des valeurs de la France – esprit critique, liberté d’expression – valeurs qui ne sont pas l’apanage de la France. D’où le plaisir de donner la parole aux Français d’Espagne et du reste du monde. Ajoutez que l’on aime parler des tendances sociales du moment : écologie, féminisme, révolution sociale, tentatives de révolution sociale, mais on aime bien en parler à partir de l’art contemporain, du cinéma et du reportage de terrain. C’est d’ailleurs pour le reportage que j’ai posé mes valises dans la rédaction.
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