Bio et contact
Qui suis-je ?
Journaliste pour L’Orient-Le Jour basé à Beyrouth depuis 2022. J’ai auparavant été éditeur au bureau Moyen-Orient de l’AFP à Nicosie (2019-2020) et journaliste indépendant en Espagne (2011-2012), au Niger (2012-2013) et au Liban (2013-2019).
Mes Expériences ?
Après un an de radio associative à Radio Campus Rennes pendant mes études de sciences politiques, je suis devenu journaliste pigiste sur les ondes de Radio Orient, à Paris. Là, tout en parachevant un master 2 de journalisme culturel, je découvre l’adrénaline du direct, accompagné des dix cafés noirs avant dix heures du matin.
Je quitte la rédaction juste avant que les trois quarts des journalistes de Radio Orient ne soient poussés vers la sortie. Je rejoins celle du magazine culturel en ligne fluctuat.net en stage, où je fais mes premières enquêtes de sujets de société en France. Après avoir été journaliste bénévole pour cafebabel.com, magazine européen en ligne de journalisme citoyen, je deviens l’éditeur de la version française de ce journal en ligne multilingue. Un an et demi de travail éditorial en équipe, de reportages de terrain aux quatre coins de l’Europe. Une belle école.
En 2011, je mets les voiles pour l’Espagne, la Catalogne plus précisément. À Barcelone, je fais mes premiers pas de journaliste indépendant, aussi appelé pigiste, freelance ou précaire. Je publie des reportages sur la crise économique qui traverse ce pays du sud de l’Europe, la résistance et la créativité des indignados -ces citoyens désobéissants dont certains occupent aujourd’hui des postes de maires- la résilience de ses immigrés sans-papiers, les alternatives de son monde associatif et la corruption de sa classe dirigeante.
Toujours plus au Sud. Un an plus tard, je prends la route du Niger, l’un des pays les moins développés du monde, enclavé du Sahel situé entre le Mali, l’Algérie, la Libye, le Tchad, le Nigéria et le Burkina Faso. Huit mois au doux son de la langue zarma, à apprivoiser les lézards et à ne me déplacer qu’en Toyota Corolla, les yeux brûlés par la latérite et le soleil écrasant. Depuis Niamey, j’ai publié des reportages sur les mines d’uranium d’Areva, les conflits agro-pastoraux, les réfugiés de la guerre au Mali, ceux de la guerre en Libye ou sur la florissante scène hip-hop locale !
Arrivé au Liban en septembre 2013, je poursuis une route jonchée de récits en clair-obscur. Le pays de mon père baigne dans une lumière éclatante en été, délicieuse au printemps. La corruption politique, la paralysie économique, les inégalités sociales et la violence trop humaine qui rongent le pays trois décennies après la fin de la guerre civile (1975-1990) assombrissent néanmoins son quotidien. La Syrie voisine, ainsi que l’Irak, le Yémen et la Turquie, renvoient les échos d’atrocités où les récits d’espoir sont aussi rares et que convoités. Pendant six ans, j’ai essayé de glaner les récits de luttes et d’espoirs de cette région, de décrire ses zones d’ombres mais aussi sa part de lumière, dans les pages de La Croix, du Monde Diplomatique ou de Réforme, We Demain et 1538 Méditerranée en France, dans les colonnes des journaux Le Courrier, Sept et La Cité en Suisse ou L’Echo en Belgique, sur les sites web d’Al Jazeera, Middle East Eye et Equal Times, sur les ondes de la Deutsche Welle, de la Radio Télévision Suisse et de la radio belge RTBF.
Après une brève étape au bureau Moyen-Orient de Nicosie, à Chypre, je pose mes bagages à Paris pendant deux ans, avant de retourner m’installer au Liban, on ne se refait pas, où je travaille pour le quotidien francophone L’Orient-Le Jour depuis octobre 2022.
Me contacter ?
Email : emmanuel.haddad02@gmail.com
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Twitter: emmanuel_haddad