Ils sont partout et nulle part en même temps. Car pour vivre au Liban, les Syriens doivent rester cachés. Pour parvenir jusqu’au camp el-Ihsan («la charité»), il faut quitter la route principale parsemée de barrages de l’armée entre Tripoli et la frontière syrienne, au Nord du Liban. S’enfoncer à travers les champs broutés par les moutons et passer une mer de serres […]