«Souvent, je dors ici, contre le mur qui donne sur la plage», confesse Ali, le bras tendu vers le mélange de galets, de parpaings brisés et de déchets entout genre qui sépare les façades ocre des taudis d’Ouzai –poche de misère accolée à l’aéroport de Beyrouth– de la ligne bleue de la Méditerranée. Son visage rond et borgne se penche ensuite sur ses pieds […]