Slate

 

La première fois que j’ai entendu parler de Slate.fr, j’étais en master 2 de Journalisme Culturel et je découvrais à peine le bonheur de tremper ses neurones dans un bain foisonnant rempli d’onguents aussi parfumés que « journalisme de lien », « pure player », médiacultures » ou « Hadopi ». A tel point que j’ai décidé d’en faire mon mémoire de fin d’études. Forcément, à tous ceux qui pensent théâtre grecque ou musicologie malienne quand on leur parle de mémoire, toutes ces formules avec lesquelles jonglent les nouveaux théoriciens de l’information n’ont rien d’aguichantes. Mais ça m’a plu, et j’ai pu bavarder avec l’équipe de Rue89… et de Slate.fr. Scoop, les locaux de ces derniers sont trop la classe, j’avoue, mais ça avait quelque chose d’un tantinet huppé. Enfin, il faut ce qu’il faut, je ne vous apprendrais rien en vous rappelant que ce média est le bébé de personnalités de la taille de Jacques Attali, d’Eric le Boucher ou de Jean-Marie Colombani. Et que tous leurs contributeurs ou presque ont ce vilain défaut partagé avec les hommes politiques français (et avec tous les Français, sauf que tous n’y arrivent pas), de publier des livres. Même Titiou Lecoq (qui m’a fais aimer l’humour blog). Et un beau jour, à Barcelone, je suis tombé sur l’adresse de l’avocat qui a fait tomber Teddy Bautista, le président de la SGAE, la société des droits d’auteurs espagnole. Je sonne, il ouvre et je tend le micro. Slate.fr est intéressé. Banco. Rebelote quelques jours plus tard. Tant mieux. Pour la suite, on verra. En tout cas, un site à lire, tout comme son grand frère américain pour les anglophones.

 

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